novembre 2013 / Vendredi, jour du poisson et temps similaire à ce que peut ressembler l’écosystème de ce petit animal. Il s’avère que pour un travail en grande partie à l’extérieur, ce n’est pas l’idéal, et les premières lueurs de motivation s’affaissent. Mais devant les prévisions météorologiques qui ne semblent s’améliorer, il faudra quand même se résoudre à s’y lancer. C’est donc harnachés comme des phoques que la première cuvée de ce stage d’automne commence le travail.
La deuxième équipe les rejoint après quelques 5 heures de route. Malgré le crachin perpétuel et les averses régulières, nous travaillerons tous jusqu’à la tombée de la nuit. Il suffira de quelques bons impers, de casquettes ou chapeaux, et le roulement des gants séchant devant la cheminée pour que le travail ne soit pas SI pénible…
Après quelques aléas de parcours, la troisième et dernière équipe arrivera pour le dîner. Le grenier est aménagé en dortoir par les fées du logis en moins de deux.
Pour le reste, tout le weekend sera dévolu à tailler la boule à zèr’ à ce champs d’épineux qui nous servait de terrain. Nous (re)découvrirons quelques secrets bien gardés : les vignes, un pommier, un noisetier, le puits, la porte du garage, et bien sur les deux appentis dans lesquels nous n’avions jamais pu rentrer.
Pendant ce temps la, le maintien du feu de camp même pendant les averses permettra de venir à bout de tous les déchets verts que nous aurions pu accumuler pendant ces trois jours.
Les soirées, elles, seront marquées par les repas au coin du feu, les jeux de cartes en digestifs, les toilettes de chats dans les toilette, sans oublier le succulent vin chaud.
*
Royal Cabane 